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Les origines de Dugny

Situé sur un plateau entouré de marais, au carrefour de sept rivières, le site de Dugny est occupé dès les époques gauloises et mérovingiennes. Dugny vient du gallo-romain Duniacum qui signifie domaine de Dunius, son propriétaire. Plus tard, le site fut surnommé Dugny-en-France, du nom de la plaine située entre Paris, le Parisis et le Vexin.

En 1119, Dugny appartenait au prieuré de Saint-Martin-des-Champs puis au diocèse de l’abbaye de Saint-Denis. Vers 1700, Dugny dépendait du département de Gonesse qui fournissait le blé et le pain pour la population parisienne. 

Le village comptait 200 habitants, des familles nobles, des artisans, des manœuvres employés aux trois moulins à eau de la paroisse mais aussi deux laboureurs et dix boulangers. Les terres étaient la propriété exclusive de la noblesse et du clergé catholique.

L’ancien régime fut clos par la Révolution Française, et la vente en 1791 des biens de l’Église et de la noblesse. Dugny équipa en 1792-1793 dans l’enthousiasme républicain 9 volontaires pour aller défendre la Patrie en danger aux frontières. Une des pierres de la Bastille démantelée fut remise à la commune en 1793, et un arbre de la Liberté y fut planté. 

En 1814-1815, lors de la Restauration, Dugny fut occupé par l’armée russe qui y fit des dégâts. En 1870, lors de la guerre franco-prussienne, Dugny eut à souffrir de l’occupation prussienne, et de la bataille du Bourget. Sous Le feu des canons, l’église fut détruite et le village dévasté.